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Le blog de Dédé
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1 novembre 2009

Avis

On cède à tout, mais gare au retour du bâton. Plus il est tardif plus il est violent. La réalité nous rattrape. Il n’est nul besoin d'être énarque pour se rendre compte que le laisser-aller français tranche avec la rigueur européenne... Nos gouvernants cèdent aux grèves aux chantages des syndicats, des agriculteurs, des pêcheurs, des cheminots et des fonctionnaires grévistes. Ils cèdent aux casseurs... et dépensent sans compter l'argent du contribuable... Il est temps de changer. Que ceux qui ont bénéficié de ces aides remboursent. Les autres contribuables n'y sont pour rien et ne doivent pas subir les mauvais choix de vie des agriculteurs. Si les agriculteurs français ne peuvent plus vivre de leur travail sans subventions eh bien qu'ils se reconvertissent. Un agriculteur est à considérer comme un chef d’entreprise et doit être traité comme tel !

Cela dit, demander en 2009 le remboursement d'aides accordées à partir de 1992, soit il y a 17 ans me laisse perplexe. Si l'agriculteur est décédé on va demander à ses héritiers de rembourser, si l'agriculteur est à la retraite il va devoir peut être revendre son logement pour rembourser, s'il a déposé son bilan ..., s'il a changé de métier ... Comment pendant 10 ans a t'ont pu verser à des agriculteurs des aides sans se rendre compte qu'elles pouvaient être contestées par l'Union européenne et pourquoi il a fallu attendre autant de temps pour les en informer? Est ce que le fait que les agriculteurs de certains pays emploient une main-d'œuvre sous-payée et avec une faible protection sociale pour proposer leurs produits sur le marché français à des prix défiant toute concurrence et surtout celle des agriculteurs français, ne constitue pas une aide occulte que ces agriculteurs devraient compenser en payants des droits pour la mise sur le marché de leurs productions ? Trop d'Europe ce n’est finalement pas d'Europe et c'est surtout la misère de nos agriculteurs, de nos pécheurs et de nos éleveurs et en général de nos entreprises. Bien entendu dans cette affaire il n'y a ni responsable ni coupable, surtout pas au niveau des politiques. Comme de bien entendu…

Et pour conclure aujourd’hui, nos entrepreneurs et autres agriculteurs compris sont exposés à une concurrence déloyale de pays que rien n’arrête puisque les frontières n’existent plus. Quant à la préférence communautaire, elle reste hélas un sujet tabou.  À l’intérieur de l’Union européenne, le coût social du travail très différent entre les États, participe à l’affaiblissement de notre économie. J’évoque ici une situation bien connue, mais qui s’en soucie ? En écrivant ces lignes, j’ai l’impression de revenir aux vieux débats qui ont animé au siècle dernier les campagnes électorales touchant à la construction européenne. Il serait temps de mettre de l’ordre dans cet espace européen. Sans cela, la France qui a signé les traités européens, quelquefois à reculons, pourrait par la voix de ses électeurs regretter ce qui commence à ressembler à une mauvaise aventure, voir une grosse farce !

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