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Le blog de Dédé
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19 juillet 2009

Anathème.

Anathème.

Notre Dieu à tous ouvre grand ton cœur et tes yeux. Regarde et écoute mon anathème mon cœur crie et blasphème.

Je hais le monde que tu as créé et l'écho silencieux du verbe aimé.

Je condamne toutes les religions qui créent dans ce monde tant de rébellions.

Je hais les idéaux que tu as inventés et le vide pesant des mots liberté /égalité. Regarde, les hommes ne sont pas tous des frères. Ils sont corrompus jusqu'à dans leur sang.

Ils ont inventé l'exclusion, organisé les rangs. Certains croulent sous l'or, d'autres s'écroulent sous la misère.

Beaucoup manipulent pendant que leurs fils font la guerre.

Regarde le regard impuissant de ces femmes, toutes prêtent à vendre leur âme pour donner un avenir meilleur à tous ces enfants et à tous ces oubliés, à tous ces gens inscrits sur aucune liste, même pas celle des morts.

Regarde, et suis les chemins, les routes, les pistes. Tout nous conduit à la destruction. Regarde, ton monde n'est que désillusion. Le chaos règne ici bas, et la terre est dépravée.

La vie est devenue un bien vite consommé. Écoute Dieu ! Écoute le cri sourd de mon anathème.

Fais qu'aujourd'hui et demain ne soient pas les mêmes.

Tu restes silencieux, que te faut- il encore pour que tu comprennes ?

Le chant des bombes ne te suffit-il pas ? Regarde, regarde encore, je te présente la folie humaine !

Partout tu verras des hommes armés, des femmes violées, des enfants qui assassinent, des mains qui se tendent.

Regarde ces familles anéanties et brisées. Regarde ces forets rasés, ces murs qui se fendent.

Regarde encore, à quoi bon faire des efforts quand la vie perd devant la mort. L'innocence n’existe plus.

Il n'y a plus de limites, le pire est maintenant toléré. Ici-bas, on a le droit de tout faire, on peut décider quand où et qui tuer.

Surtout on a de plus en plus le droit de se taire, de courber le dos, de baisser les yeux.

On doit subir et accepter l'inacceptable. Garder au fond de nous les rêves inaliénables. J'ai mal, les pluies acides se mêlent à mes larmes. L'encre est ma seule et unique arme. Elle coule et s'évapore entre mes doigts. Le bilan est trop lourd, le poids trop difficile à porter. Les mots si cruels et déjà si fatigues.

Notre Dieu à tous pourquoi as-tu déjà fermé les yeux ? Pourquoi ?...

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